Le certificat de bonne conduite était un diplôme accordé aux soldats à la fin de leur service militaire avec la mention  « accordé » ou  « refusé », marquant ou non la fin légale du service militaire. Il était obligatoire pour incorporer les professions des forces de l’ordre. Passé la période de service militaire obligatoire, une commission de hauts gradés se réunissaient pour statuer de la bonne conduite du soldat. Et c’est afin de retourner dans leurs foyers que les soldats devaient recevoir ce Certificat de bonne conduite, signé par le chef de corps d’armée.


Informations généalogiques : 


Ce certificat comporte des informations précieuses pour le généalogiste, et peut permettre une double-vérification des sources :

– La date de fin du service militaire
– Prénoms et Nom du soldat
– Grade et Nom du corps d’armée
– Date de naissance et lieu
– Statut marital
– Nombre d’enfants
– Description physique
– Liste des punitions reçues
– Liste des infirmités
– Date et lieu de l’obtention du Certificat


Informations historiques : 


L’obtention du Certificat de bonne conduite dépend de la période historique :

Avant 1892 : Minimum 1 an de service armée, pas de punition.
1892-1905 :  1 an révolu de service militaire, pas de punition de 15 jours.
1905-1913 : 6 mois minimum de service militaire, pas de punition de plus de 8 jours.


Je ne trouve pas le certificat de bonne conduite :


L’accord et le refus du Certificat sont mentionnées sur la fiche matricule du soldat. Une étude menée par l’historien, Jules MAURIN, stipule que 98% des soldats recevaient la mention « accordée » dès leur premier passage devant la commission.

Cependant, il est à noter que le chef de corps ou la commission pouvaient refuser d’accorder ce Certificat. Dès lors, le Ministre de la Guerre devait statuer ce qui bien entendu allongeait le temps du service militaire.

Ce certificat, considéré comme un véritable diplôme à l’époque est surtout une archive familiale et bien que très aléatoire il est possible d’en croiser quelques-unes en série EDEPOT, R ou W aux archives départementales.


À propos de l’auteur :

Marine LECLERCQ-BERNARD a pour sujet de prédilection « L’évolution de la femme et de l’enfant entre 1870 et 1960 », Marine Leclercq-Bernard décide très tôt de consacrer sa carrière au développement de la généalogie médicale.

Dès l’âge de 21 ans, elle devient généalogiste professionnelle. Passionnée par la recherche les archives hospitalières et les archives médicales, la généalogie a su nourrir son intérêt pour l’étude au cas par cas des individus. Elle dirige l’étude généalogique Genealogiemedicale.com. Marine est également une membre active de l’équipe Généa-Logiques.


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